L’AFP revient sur les violences régulières entre communautés sédentaires et éleveurs nomades dans l’Etat de Kaduna, au nord du Nigeria. Suite à la mort d’un leader Fulani en décembre dernier, les attaques se sont faites plus régulières et meurtrières. D’après les autorités nigérianes, 200 personnes auraient péri entre décembre 2016 et février 2017. Depuis plusieurs décennies, les affrontements entre nomades Fulanis (majoritairement musulmans) et villageois sédentaires (majoritairement chrétiens) polarisent la vie politique de cet Etat et cristallisent les relations entre les représentants des différentes communautés. La MACBAN (Miyetti-Allah Cattle Breeders Association of Nigeria, principale organisation de défense des droits des bergers Fulanis) et la CAN (Christian Association of Nigeria, organisation-parapluie rassemblant la plupart des Eglises catholiques et protestantes du pays) s’accusent mutuellement d’attiser les tensions et ne parviennent pas à s’accorder avec les autorités pour organiser les transhumances de manière pacifique.
Fév
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