Cet article du New York Times souligne la lente dégradation de la situation des minorités religieuses dans le Sindh. Cette dégradation est entretenue par l’activité grandissante des groupes religieux, qui s’appuient sur la loi sur le blasphème, mais aussi par celle des madrasas, les écoles religieuses dont le financement souvent obscur ainsi que l’oralité traditionnelle de l’enseignement rendent difficile la supervision des programmes. À plus long terme, l’insuffisance de perspectives professionnelles pour les étudiants de ces séminaires pourrait alimenter la contestation sociale dont souffre déjà la classe politique pakistanaise.
Juil
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