Le Council of Islamic Ideology (CII) du Pakistan, chargé de conseiller le gouvernement sur les questions liées à la religion, demande un amendement de la loi sur le blasphème. Celui-ci viserait à condamner à la peine capitale les responsables de fausses accusations de blasphème. Cette proposition – qui ne mettrait pas fin à la loi sur le blasphème – intervient après l’affaire Rimshah Masih, une jeune chrétienne faussement accusée, en août 2012, par un imam désireux de faire expulser les chrétiens d’un quartier pour des raisons immobilières. Déjà, à l’époque, certains responsables religieux du pays s’étaient soulevés contre ce détournement de la loi sur le blasphème.
Sep
20