Alors que le moratoire sur la peine de mort au Pakistan a été levé suite à l’attaque d’une école qui avait fait 141 morts le 16 décembre 2014, le nombre d’exécutions capitales a atteint environ 300 en un an. L’article d’Églises d’Asie souligne que ces exécutions ne se limitent pas aux condamnés pour terrorisme – eux-mêmes jugés par des tribunaux militaires -, mais concerne tous les condamnés à mort. Or, 27 crimes différents peuvent être la cause d’une condamnation à mort au Pakistan. Ces condamnations sont dans beaucoup de cas prononcées sans distinction d’âge ou de capacité, et peuvent aussi avoir pour cadre légal la loi sur le blasphème, souvent détournée à des fins personnelles à l’occasion de règlements de comptes.
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