La guerre en Syrie affecte tous les systèmes de fonctionnement du pays et les Eglises n’en sont pas moins touchées. L’absence de moyens financiers, le départ des civils, les défis sécuritaires et le manque de prêtres en nombre suffisant sont d’autant de raisons qui expliquent le ralentissement des activités paroissiales. A l’occasion du Carême, le prêtre maronite Samir Nassar alerte sur la situation.
Un manque criant de prêtres, conséquence de la guerre en Syrie
Alors qu’une nouvelle église avait ouvert ses portes à Kachkoul, banlieue-est de Damas, en 2016, un an après, l’heure n’est plus au développement de nouveaux lieux de cultes. La raison principale est la manque de prêtres en Syrie. En effet, un tiers du clergé (soit 27 prêtres) ont quitté la ville et la Syrie. Déjà que le nombre de fidèles chrétiens est en déclin, ces départs en grand nombre sont préjudiciables pour l’avenir de la paroisse.
Les chrétiens en Syrie sont une minorité qui représente environ 10% des croyants. A Damas, ils sont davantage présents, notamment dans les quartiers est de la ville. 15 à 20% de la population de la ville est de confession chrétienne.
Image : Syrie, Damas chapelle by DianneKet78. Pixabay CCO.