A l’heure de la commémoration du génocide rwandais à l’occasion des vingt ans des tristes événements, c’est la Centrafrique qui est ravagée par un conflit confessionnel. Il y a vingt ans, la lenteur du système onusien et l’excessive prudence ou la complicité des pays membres avaient mis des freins à l’action de la communauté internationale pour empêcher le drame rwandais. Dans cet article, Danny Gold et Samuel Oakford posent la question du rôle des forces internationales en Centrafrique, dénoncent la lenteur et un manque de pertinence dans les prises de décision, et alertent sur le risque de répéter l’histoire rwandaise.
Avr
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