Les violences en Centrafrique commencent à s’apaiser dans les villes de l’Ouest du pays, contrôlées par les forces internationales qui parviennent à pacifier certaines organisations anti-balaka. Le sort des musulmans reste en revanche très incertain. Une grande partie d’entre eux a été tuée, une autre a fui vers les pays limitrophes. Ceux qui restent sont en majorité retranchés dans des lieux protégés par les forces internationales. En attendant, leurs maisons et leurs commerces sont occupés par les habitants de villages environnants qui ne les rendront probablement pas à leurs propriétaires, ou bien au terme de nouveaux affrontements. Muriel Masse, coordinatrice des projets MSF à Carnot se réjouit des retombées des violences, mais exprime son inquiétude quant à l’avenir de la communauté musulmane en République centrafricaine.
Mai
27