L’article analyse la situation à Bambari, ville convoitée du fait de sa position stratégique, de sa composante multiconfessionnelle et de ses richesses. L’auteur décrit une situation de double guerre civile : entre milices anti-balaka et séléka d’une part, entre sous-branches séléka d’autre part. On voit ainsi l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC), à majorité peuhle, affronter le Front Populaire pour la Renaissance en Centrafrique (FPRC), à majorité goulas. L’article souligne également une implication croissante de la MINUSCA dans sa lutte contre les groupes armés dans la région. La mission onusienne a ainsi obtenu le départ de Bambari du chef de l’UPC, Ali Darass, et n’avait pas hésité à frapper un convoi de 300 hommes se dirigeant vers Bambari le 11 février dernier.
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