Le 19 juin dernier, sous la facilitation de la communauté Sant’Egidio, des représentants des groupes armés, du Gouvernement centrafricain et de la communauté internationale ont signé à Rome un accord intitulé « Entente de Sant’Egidio ».
Le site de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique et le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH) reviennent sur les enjeux de cet accord et les réflexions qui l’entourent (voir Pour aller plus loin).
D’aucuns questionnent encore sa capacité à réconcilier les Centrafricains du fait de son caractère non contraignant, mais l’Entente de Sant’Egidio cherche à réaffirmer l’engagement des groupes armés (13 sur les 14 actifs dans le pays), des représentants des institutions centrafricaines et de la communauté internationale à parvenir à un cessez le feu durable au moment où on note un regain de violence dans le pays. La communauté Sant’Egidio a organisé une session pédagogique à Bangui pour expliquer l’accord, après que plusieurs personnalités dont le Cardinal Nzapalainga ont nié avoir envoyé un émissaire à Rome.