Dans le chapitre sur la Tunisie du rapport mondial 2016 de Human Rights Watch, l’ONG parle des différents dossiers prioritaires du pays. Depuis les trois attentats subis par le pays (musée du Bardo en mars ; plage de Sousse en juin ; bus à Tunis en novembre), le gouvernement a décrété l’état d’urgence. Ce décret attribue le droit d’interdire les grèves et manifestations, donnant lieu à des cas d’abus du pouvoir. Des décisions prises dans l’après révolution sont soit retardées ou bien révoquées. Il y a une sorte de relâchement vis-à-vis des dossiers concernant les punitions à l’encontre des anciens membres et collaborateurs du régime Ben Ali. La situation d’alerte a aussi permis l’arrestation de bloggeurs, journalistes, homosexuels… En lisant ce rapport, il est clair que beaucoup reste à faire.
Jan
30