Dans un article paru le 23 mars 2017 dans le magazine Les Inrocks, le journaliste Ludovic Béot parle du dernier cas concernant la criminalisation de l’homosexualité en Tunisie. Il s’agit du célèbre cinéaste tunisien Karim Belhadj, arrêté le 13 mars 2017 par les autorités pour délit d’homosexualité. En effet, l’article 230 du code pénal tunisien (datant de l’époque coloniale) affirme : « La sodomie (…) est punie de l’emprisonnement pendant trois ans. » La décision concernant le cas de M. Belhadj se saura dans environ un mois.
Depuis la révolution, de nombreuses organisations se sont mobilisées pour l’abrogation de l’article 230 (comme la Fédération internationale des droits de l’Homme). En Tunisie l’association SHAMS est particulièrement active dans ce domaine. Cette association a été légalisée il y a tout juste deux ans (en mai 2015).